Sur le réseau de la SNCF, nombreuses sont les gares proches d'une bifurcation*. Il serait fastidieux de toutes les recenser. Nous nous limiterons donc aux gares dont le Bâtiment Voyageur (BV) est au centre de la fourche formée par les lignes se séparant dans cette gare. Elles sont un certain nombre sur le réseau : certaines n'existent plus car l'une des lignes de la bifurcation a été fermée ; nous ne les exclurons pas de cette étude pour autant.

Pourquoi cette implantation ? Par raison d'économie tout d'abord facile à appréhender. Economie à la construction et surtout à l'exploitation : les agents, à une époque où il n'y avait pas de télécommande, étaient à pied d'oeuvre pour manoeuvrer les signaux et aiguillages. Il y eut aussi des considérations géographiques qui primèrent (voir Figeac par exemple). Enfin curieusement sur l'ex compagnie du Midi on ne trouve aucun exemple de gare de ce type, alors qu'elles furent très nombreuses sur le PLM et sur l'Ouest : faut-il en conclure sur une préférence bien précise ? Cas d'école : la gare de Tarascon qui était enclavée dans un triangle était l'exemple d'un excès dans ce genre : la liaison Marseille-Tarascon-Lyon a été supprimée.

Asnières	Aspres sur Buech	Beillant	Bertheleming	Cabariot	Cannes La Bocca	Chagny
Condat Le Lardin	Courty	Culoz	Ermont	Figeac	Gallargues	Givors-Canal
Juvisy	Laroche Migennes	La Voulte	Le Palais	Lisieux	Longpré	Lyon St Clair
Montdidier	Montmélian	Montreuil Bellay	Montrond	Moret	Mouchard	Peyraud
Quetteville	St Bonnet en Bresse	St Julien	St Martin d'Ecublei	St Nom La Bretèche	St Samson	Serquigny
Tarascon	Villers

Ces pages n'auraient pu être réalisées sans l'aide des contributeurs des forums ICF et CFSPP, qu'ils en soient remerciés, en particulier : Patrick Baldy, Jean-Claude Bellec, Bertrand Colinot, Gé, Jean-Paul Lescat, Patrick Meunier, Phyls, Rémy Sarrade, Frédéric Tarde, Joël Tasma, Maurice Testu, Philippe Vieux-Combe.

* bifurcation : endroit où une chose se divise en deux : la bifurcation d'un chemin. (définition du Larousse)

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