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Tous les réseaux avant la seconde guerre mondiale mettaient en marche des "trains drapeaux" qui étaient en quelque sorte leur vitrine. Sur le PLM ce furent les trains aérodynamiques qui reliaient Paris à Marseille à près de 100 de moyenne.

Pendant la lente reconstruction du réseau après le conflit mondial, un train rapide numéroté 33-34, composé de nouvelles voitures DEV plus légères que les OCEM abat Paris Lyon en moins de 5h ! Au service d'été 1950, ces rapides sont renumérotés 1 et 2 et prennent le nom de Mistral. Sur Laroche Dijon, le Mistral est tracté par les toutes nouvelles 2D2. En 1952, les CC7100 remplacent les 2D2 entre Paris et Lyon. En 1953, apparaissent des DEV inox avec conditionnement d'air ! Les fameuses plaques seront apposées fin 1954.

Devant le succès de ce train, les compositions sont forcées et le tonnage s'élève couramment à 900t. En 1955 qui tire le Mistral ? Une CC7100 de Paris à Lyon, les 241P jusqu'à Marseille et les 141R sur la Côte d'Azur. Les BB9200 évincent les CC7100 en 1960.

En 1965, dès la création des TEE, le Mistral entre dans cette catégorie. En 1969 est mis en service le nouveau matériel dérivé du programme TEE Paris Bruxelles Amsterdam. C'est l'âge d'or du Mistral qui propose outre un bar, un service de secrétariat et même un salon de coiffure ! Il est tracté sur la totalité du parcours Paris Nice par des locomotives électriques : BB9300 jusqu'à Marseille puis BB25200 vers Nice. Les CC6500 apporteront leur puissance en 1970 et soulageront la tâche des conducteurs qui n'est pas toujours facile avec des trains aussi lourds. Mais déjà la concurrence aérienne se fait sentir surtout au delà de Lyon. En 1981, à l'arrivée du TGV Sud Est, le Mistral devient un rapide de deux classes avec supplément. En 1982, à l'engagement des TGV Midi, il est supprimé sans tambours ni trompettes.

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